ODEIA
JAZZ NEWS - janv-févr 2019
Des groupes comme ça, il n'y en a pas deux sur terre - du moins, personne ne nous a prévenus. Impossible de ne pas reconnaître la profonde originalité voire la belle bizarrerie de ce quartet de musique traditionnelle cosmopolite. Une vois (Elsa Birgé) qui chante avec l'intensité du fado, des cordes (la guitare de Karsten Hochapfel, la contrebasse de Pierre-Yves Le Jeune, le violon de Lucien Alfonso) qui peuvent se faire free, pop, baroques ou folkloriques, un répertoire qui oscille entre Robert Wyatt et Tino Rossi (oui, oui), des compositions nomades qui doivent autant aux Balkans qu'à l'Italie.
BFM TV Par Jean-Rémi Baudot - le 29 avril 2014
Album "Coup de coeur"
Les Inrocks Par Louis-Julien Nicolaou - le 29 avril 2014
"Odeia, premières escales
Un violon, un violoncelle et une contrebasse, c’est déjà un petit orchestre de chambre. Sauf que, dans Odeia, c’est la voix envoûtante d’Elsa Birgé qui tient la quatrième partie et se substitue à l’alto pour entraîner cet agencement classique vers les horizons solaires de Sicile, de Grèce ou du Portugal. En quête de lumière pure, Escales ne transige avec aucun effet, aucune facilité, et prend le risque de réclamer une écoute attentive, hors des bruits du monde. Une exigence salutaire dont les fruits se goûtent avec reconnaissance."
Citizen Jazz Par Franpi Barriaux - le 5 mai 2014
ÉLU CITIZEN JAZZ
(...)Les folklores d’Odeia ont l’improvisation tangible. Ils sont terrestres et campés dans l’histoire populaire, ce qui ne nous empêche évidemment pas de divaguer avec une légèreté infinie et de nous laisser porter par la rare complexité des arrangements.(...)
Escales n’a rien à voir avec ces disques de world music qui se proclament citoyens du monde avec la foi du charbonnier. Odeia est sicilien en Sicile et parisien avec Mouloudji (« Un jour tu verras ») sans se soucier de synthèse ou d’amalgame ; plus la route est longue entre les « escales », plus les chemins de traverse auront des chances d’être délicieusement baroques. (...)
Éventuellement, les larmes pourront poindre, à mesure que l’archet s’essouffle. Ceux qui se poseront, à ce moment précis, la question de savoir dans quelle case ranger Odeia, plutôt que d’appuyer une fois de plus sur la touche « Play » auront décidément un cœur de pierre. Pire : des oreilles définitivement déracinées.
Guitarist Acoustic Unplugged #45
Une voix de sirène et un trio à cordes. Le premier album du quatuor parisien Odeia, Escales (L'Autre Distribution), ne cesse de défrayer la chronique depuis sa sortie. (...) Quel voyage ! (...) Odeia joue sur les cordes sensibles, à l'image de la superbe berceuse tsigane "Liouba"
La Voix du Nord - Le 7 juin 2015
(...) En grec pour sublimer le rebetiko ou en italien pour faire revivre un chant révolutionnaire, en russe aussi pour chanter l’amour… Elsa Birgé, la voix du quatuor Odeia, a ce petit quelque chose que d’autres n’ont pas : elle subjugue (...)
CARMEN
Libération Par François-Xavier Gomez - le 24 juin 2013
(…) Carmen (Cristina Zavalloni) est une véritable soprano, mais Don José (Sanjay Khan) vient du chant traditionnel du Rajasthan (au nord-ouest de l’Inde), et Micaëla (Elsa Birgé) de l’univers rock-variété. Chacun chante dans sa langue, l’espagnol pour le capitaine, le français pour Carmen et Micaëla, le rajasthani pour Don José. Et tout fonctionne. (…) http://www.liberation.fr/culture/2013/06/24/carmen-sur-la-route-des-roms_913392
Le Monde Par Véronique Mortaigne - le 26 juin 2013
(…) Elsa Birgé, en Micaela, chante pop, Houcien Atta fait du chaabi en Escamillo, le toréador rival. Tout y est, le jazz, le klezmer, Naples, le tam-tam, le mambo, la jungle, le human beat box, Bollywood, le chant diphonique d'Asie Centrale, le western spaghetti... Un vrai précipité de world music appliqué aux tubes originaux (…)
Les trois coups
(…) Reste Micaela. Elsa Birgé, fragile et pieuse image dans sa robe immaculée, compose en corps et en voix un personnage bouleversant. Animée d’une intense volonté intérieure, elle attend son heure, et son désir d’aimer et d’être aimée affronte sans faiblir la mort inexorable de Carmen, sa rivale. C’est doux et violent, tragique enfin. (…)
classissima.com
(…) Micaela est chantée par la ravissante Elsa Birgé, une toute jeune fille au timbre clair, qui épouse parfaitement le rôle. Enfin, me dis-je ! (…)
COMMENT ÇA VA SUR LA TERRE ?
La Scène De Gilles Avisse - juin 2013
« Le potager c’est une histoire d’organisation ». Fortes de ce postulat, trois musiciennes de trois générations différentes se retrouvent sur scène, libres comme dans un jardin, pour chanter la terre et harmoniser à trois voix : Michèle Buirette, chanteuse-accordéoniste (ex trio Pied de Poule), Elsa Birgé, chanteuse-acrobate et Linda Edsjö, chanteuse-vibraphoniste et percussionniste. Passant d’une chanson originale à des poèmes de Desnos ou Tardieu mis en musique pour l’occasion ou encore à un air traditionnel suédois, ces trois ladies de caractère évoquent avec humour, esprit et une complicité souriante, les grenouilles, les nuages ou le réchauffement climatique.En quelques tableaux mouvants et toniques, jonchés de trouvailles visuelles et musicales et de délicats arrangements qui permettent de goûter les timbres des instruments, nos trois jardinières sèment une bonne humeur communicative, un grain de folie et de saines réflexions sur les problèmes environnementaux de notre monde.
Télérama – Sortir - 2013
TT
Comment ça va sur la terre? Pas trop mal, si l'on en croit les trois personnages qui, reprenant le texte de Jean Tardieu, nous invitent à les suivre dans leur déambulation poétique, musicale et dansée. De poèmes de Desnos, Queneau, Tardieu et Michèle Buirette (une des interprètes) en acrobaties musicales (excellente vibraphoniste) et corporelles, ce trio de musiciennes, chanteuses, conteuses nous offrent un joli tour au pays des petites bêtes et du jardin. Une fantasie légère et sensible qui chante la nature.
Extrait du blog d'Edith Rappoport - Publié le 5 avril 2013
(…) La grâce d’Elsa Birgé donne une fraîcheur étonnante à ce spectacle impeccable délicieux accessible à tous. (…)
Médiapart- Publié le 8 avril 2013
(…) Michèle Buirette, Elsa Birgé et Linda Edsjö ont composé un spectacle musical exquis. (…) Les mélodies sont si belles qu'il n'est pas de limite inférieure pour se laisser porter, et la magie du spectacle plaira à quiconque a gardé le goût de vivre. (…) Dans la salle petits et grands jubilent en écoutant les chansons à trois voix et en admirant les acrobaties d'Elsa Birgé. (…)
CHRONIQUES DE RÉSISTANCE
Télérama Par Michel Contat - octobre 2014
ffff
Suite en vingt-sept fragments dédiée aux résistants de toujours, ce beau livre-disque, conçu et produit par Jean Rochard, créateur des disques Nato, et le pianiste et compositeur britannique Tony Hymas, est un acte de résistance contre l'uniformisation de la musique par la numérisation et l'accès gratuit. Il s'agit de l'enregistrement d'un spectacle donné en août 2013 au festival Kind of Belou, à Treignac (Corrèze), avec un groupe de récitants (Nathalie Richard, Frédéric Pierrot, Elsa Birgé, Desdamona, également chanteuses) et les musiciens Tony Hymas, ceux du trio Journal intime (Sylvain Bardiau, trompettiste, Frédéric Gastard, saxophoniste basse, Mathias Mahler, trombone), le saxophoniste baryton François Corneloup et le batteur Peter Hennig.
(...) des textes, des lettres, des chansons qui, des combats des républicains espagnols aux luttes écologiques, posent cette question essentielle : « Voulons-nous vivre demain ? » Les orchestrations sont marquées par l'esprit de révolte qui animait le Liberation Music Orchestra de Charlie Haden et Carla Bley en 1969.
Citizen Jazz Par Franpi Barriaux - le 20 octobre 2014
ÉLU CITIZEN JAZZ
(...) Elsa Birgé, l’autre chanteuse, est un pont jeté entre Buenaventura Durruti et ces Chroniques de la Résistance : elle avait à peine dix ans lorsqu’elle chantait « c’est le pouvoir qui tue jusqu’à ses propres fils » sur « Vivan Las Utopias ». Elle a à peine vingt ans de plus quand elle pose ici cette voix acidulée qui fait aussi merveille avec Odeia. Sur des chansons en hommage à François Vidal (« Remembering Ponzán ») ou à la fougue du 17ème Barreau, ce groupe limousin à peine sorti de l’adolescence qui a payé cher son courage en 1943 (« Les flamboyants »), elle apporte sa justesse et sa connaissance des musiques traditionnelles de toutes sortes de pays pour apporter une dimension populaire piquante à ces chants, qui évitent ainsi toute tentation sentencieuse ou allégorique.
Jazz Magazine Jazzman Par Guy Darol - septembre 2014
"CHOC"
(...) Avec Chroniques de résistance, Tony Hymas soumet son art mercuriel de la composition à certaines vérités tenues en bride tant elles dérangent notre temps toujours en butte avec la bêtise et l'ignorance (...)
Libération Par Dominique Queillé - le 24 août 2014
"Voulons-nous vivre demain ?"(...) Pour donner corps et âme sonores à l'œuvre, Tony Hymas a convoqué la chanteuse Elsa Birgé et la slammeuse engagée de Minneapolis, Desdamona (...)
L’Echo Publié le 20 août 2013
(…) Qu’ils soient chantés avec grâce par la jeune Elsa Birgé, scandés, rappés, frappés par l’américaine Desdamona à la présence forte et dense, embrassés, empoignés par les récitants inspirés Nathalie Richard et Frédéric Pierrot... les différents extraits de textes et les chansons ont sonné, résonné, respiré, crié haut et fort un hymne flamboyant à la liberté. (…)